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HERBETTE, subst. fém.
A. − Au sing. à valeur de coll., poét. ou fam. Herbe courte et fine. Danser sur l'herbette (Ac. 1798-1935). Durant que nous découpions tous les quatre un pâté de Strasbourg sur l'herbette (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 87) :
Près d'un bois, le soir, à l'écart, Dans une superbe prairie, Des lapins s'amusoient, sur l'herbette fleurie, À jouer au colin-maillard. Florian, Fables,1792, p. 61.
B. − Au plur., rare. Petites plantes à tige molle et verte. Une robe qui est comme un léger bouquet et une fusée d'herbettes et de fleurettes de graminées (E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 1, 1881, p. 216).
− Région. (Suisse romande). Fines herbes. On prépare la soupe dans les cuisines, parce que la femme va au jardin cueillir ses herbettes (Ramuz, Présence de la mort, Lausanne, éd. Rencontre, 1967 [1922], p. 306).
Prononc. et Orth. : [ε ʀbεt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1170 « jeune herbe » (Beroul, Tristan, éd. A. Ewert, 1672 : de l'erbete paisoit novele). Dér. de herbe*; suff. -ette*.