Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
HECTIQUE, adj.
MÉD., PATHOL. Fièvre hectique. Fièvre persistante des états septicémiques graves, caractérisée par de grandes oscillations de température avec frissons et transpiration alternés, qui provoque un grand affaiblissement et une extrême maigreur. Synon. étique (v. ce mot A 2).Fièvre hectique essentielle, fièvre hectique symptomatique (Ac. 1835-1935). Mais il lui vint au sein un abcès qui se ferma et se rouvrit, puis une fièvre hectique qui l'étendit au lit (A. France, Servien,1882, p. 2).Une fièvre hectique due aux complications purulentes (Nicolle, Conseil dsNouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 515).
P. ext. Qui est le symptôme de l'hectisie ou étisie. Les deux taches hectiques circulaires, qui jusque-là étaient vigoureusement fixées dans le centre de chaque joue, s'éteignirent tout d'un coup (Baudel., Hist. extr.,1856, p. 253).Le bon Patrick suit, d'un œil fataliste, les mouvantes, mouvantes aurores des taches hectiques aux pommettes de sa sœur (Laforgue, Moral. légend.,1887, p. 86).
Prononc. et Orth. : [εktik]. Att. ds Ac. dep. 1835. Vx : hétique à mi-chemin entre la forme sav. hectique spéc. en méd. et la forme cour. étique. Étymol. et Hist. A. Subst. 1538 « malade atteint de consomption » (Le Guidon en françois, fo251 ds Sigurs). B. Adj. 1548 fievre hectique (E. Fayard, Galen sur la faculté dez simples medicamans, VI, 34 ds R. Ling. rom. t. 41 [1977], p. 427). Empr. sav. au lat.hecticus (v. étique). La forme hectique qui apparaît à côté de étique au xvies., est due à un rapprochement avec le gr. ε ̔ κ τ ι κ ο ́ ς. Il faut cependant noter que la graphie hectique se prononçait encore [etik] jusqu'à la fin du xviiies. (cf. Trév. 1771).