| HAPAX, subst. masc. LING. Mot, forme dont on n'a pu relever qu'un exemple; en partic., ,,Vocable n'ayant qu'une seule occurrence dans un corpus donné`` (Phél. Ling. 1976) : Le corpus du T.L.F. contient évidemment beaucoup de vocables présents au xxesiècle (surtout dans son second « demi-siècle ») et totalement absents du xixe; l'inverse doit être beaucoup plus rare, sauf pour les hapax.
Ch. Muller, Le Trésor de la lang. fr. et la stat. lex. ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, 1973, p. 93. − P. métaph. Toute vraie occasion est un hapax, c'est-à-dire qu'elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût; elle ne s'annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois » (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 117). Prononc. : [apaks]. Étymol. et Hist. 1909 hapax legomenon (Lar. pour tous); 1919 apax (Esn. Poilu, p. 27). Du gr. α
́
π
α
ξ
λ
ε
γ
ο
́
μ
ε
ν
ο
ν « dit une seule fois » (α
́
π
α
ξ « une seule fois », λ
ε
γ
ο
́
μ
ε
ν
ο
ν « dit » part. prés. passif de λ
ε
́
γ
ε
ι
ν « dire »). Expr. utilisée dans un texte angl. en 1654 : John Trapp, Annotations upon the Old and New Testament, IV, 605 ds NED Suppl.2. |