| GÉORGIEN1, -IENNE, adj. Qui est relatif, qui est propre à la Géorgie (URSS) ou à ses habitants. La langue géorgienne (Arts et litt., 1936, p. 5412). La littérature géorgienne (Arts et litt., 1936, p. 5601). ♦ Adj. et subst. (Celui, celle) qui habite la Géorgie ou qui en est originaire. La barbarie des Turcs tient en grande partie à l'état d'abrutissement moral des belles Géorgiennes (Stendhal, Amour,1822, p. 214).La Russie a interdit le commerce des femmes. Cependant les familles géorgiennes élèvent toujours leurs filles pour ce honteux commerce (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 406). − Subst. masc., LING. Langue caucasienne parlée en Géorgie. Dans la région du Caucase, l'arménien et le géorgien modernes succèdent à l'arménien et au géorgien antiques (Renan, Avenir sc.,1890, p. 206).Les langues ont fréquemment de vingt à quarante phonèmes (géorgien moderne trente-trois, italien vingt-neuf...) (Langage, Pottier, 1968, p. 303). Prononc. : [ʒeɔ
ʀ
ʒjε
̃], fém. [-ʒjεn]. Étymol. et Hist. 1540 subst. (Traduction de J. Boemus, Recueil de diverses histoires touchant les situations de toutes regions, Brilman, fo92 vo); 1830 ling. (Revue des deux mondes, Journal des voyages, janvier, p. 191). Dér. à l'aide du suff. -ien* de Géorgie, nom de la région d'Asie située entre la mer Noire et la mer Caspienne, actuellement une des Républiques constitutives de l'URSS; cf. le lat. médiév. georgianus de même sens (1267 ds Latham, déjà attesté comme subst. plur. av. 1240 georgiani « membres d'une secte chrétienne » ds Du Cange). Fréq. abs. littér. : 15. |