| GYROSCOPE, subst. masc. Appareil mis au point par Foucault en 1852 pour démontrer la rotation de la terre et les lois du mouvement pendulaire : Foucault imagine en 1852 un dispositif (...). Son gyroscope est un tore en bronze, monté à l'intérieur d'un cercle métallique de manière à ce que son centre de gravité soit fixe, et dont l'axe est un axe de rotation permanente. Suivant la théorie, cet axe doit rester fixe et la rotation constante, lorsque le tore est mis en mouvement de rotation autour de l'axe.
Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 106. − P. ext. Dispositif dont l'axe de rotation garde toujours la même direction malgré les changements de direction du véhicule porteur, se composant d'un volant tournant à très haute vitesse autour d'un axe de révolution (d'apr. Sc. 1962) et utilisé dans différents appareils de navigation. Gyroscope directionnel; gyroscope de stabilisation; gyroscope électronique. Puis, comme rien ne vacillait, ni ne vibrait, ni ne tremblait, et que demeuraient fixes son gyroscope, son altimètre et le régime du moteur, il s'étira un peu (Saint-Exup., Vol nuit,1931, p. 84).Si l'avion roule, ce roulis informe l'horizon artificiel à gyroscope vertical, qui fait fonctionner la valve de commande des ailerons, et redresse l'avion (Ruyer, Cybern.,1954, p. 51).La rectitude de la trajectoire des torpilles est assurée par un gyroscope (Le Clère1960). ♦ Gyroscope nucléaire. ,,Gyroscope dont le principe est fondé sur les propriétés inertielles des particules élémentaires`` (Sc. Techn. spat. 1978). Prononc. et Orth. : [ʒiʀ
ɔskɔp]. Cf. gyro-. Étymol. et Hist. 1852 (Foucault ds Comptes Rendus de l'Ac. des Sc., t. 35, p. 427). Composé des élém. formants gyro-* et -scope*. Bbg. Quem. DDL t. 16. |