| GYMNASIARQUE, subst. masc. A. − ANTIQ. Magistrat chargé de l'organisation et de la surveillance des gymnases. La dignité de gymnasiarque était une espèce de magistrature religieuse (Ac.). B. − Mod., peu usité. Professeur de gymnastique ou gymnaste professionnel : Il imagine des gymnasiarques qui se tuent s'ils n'ont pas pris leur élan à la même seconde. Toujours il a eu envie de traverser un barrage, louvoyant, calculant les arrivées et les points de chute : la même sensation, pense-t-il, qu'à traverser aux heures de presse les grands boulevards.
Montherl., Songe,1922, 2epart., p. 123. − En appos. avec valeur d'adj. Tous les artistes gymnasiarques des cirques ambulants étaient tenus par contrat de figurer au final (Hist. spect.,1965, p. 1531). Prononc. et Orth. : [ʒimnazjaʀk]. Att. ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1530 « celui qui dirigeait un gymnase (chez les anciens Grecs) » (J. Serre, Venue de la reine, préf. ds DG); 1840 « professeur de gymnastique » (Ac. Compl. 1842). Empr. au lat. class.gymnasiarchus « chef du gymnase », gr. γ
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