| GUINDEAU, subst. masc. MAR. Treuil à axe horizontal, servant à mouiller et lever les ancres. Le câble et le grelin se tendirent sous la puissante action du guindeau. Les ancres tinrent bon (Verne, Enf. cap. Grant, t. 3, 1868, p. 54).Un fort guindeau servant à la manœuvre des câbles d'ancres (Charcot, Chr. Colomb vu par un marin,1928, p. 65).V. ancre ex. 3.♦ Loc. Virer* au guindeau. Prononc. : [gε
̃do]. Étymol. et Hist. 1642 mar. (Oudin Fr.-Ital.). Issu, par substitution de suff., de l'a. fr. guindas, de même sens (1155 ds T.-L.), qui remonte à l'a. nord. vindáss « id. »; cf. également, pour le suff., guindaulx plur. « treuil d'arbalète » (1436 ap. J. Garnier, L'Artill. des ducs de Bourgogne, 155). Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 416. |