| GUINÉE1, subst. fém. Ancienne monnaie d'or en usage en Angleterre équivalant à vingt et un shillings, aujourd'hui utilisée comme monnaie de compte. Cette assurance de jeunes lords qui (...) comptent de tout temps sur leurs guinées pour se faire respecter et chérir des aubergistes du continent (Toepffer, Nouv. genev.,1839, p. 391).La ceinture contenait une petite boîte de fer et quelques pièces d'or. Gilliatt compta vingt guinées (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 382) :En 1812, le papier-monnaie d'Angleterre ayant rendu superflu tout l'or qui servait de monnaie, et les matières d'or en général étant dès-lors devenues surabondantes par rapport aux emplois qui restaient pour cette marchandise, sa valeur relative avait baissé dans ce pays-là; les guinées passaient d'Angleterre en France, malgré la facilité de garder les frontières d'une île, et malgré la peine de mort infligée aux contrebandiers.
Say, Écon. pol.,1832, p. 172. − Demi-guinée. V. demi I A 1. Prononc. et Orth. : [gine]. Att. ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1669 nom d'une monnaie anglaise La nouvelle guinée de 23 sols sterlins (Chamberlayne, Estat Present d'Anglet., I, 17 ds Bonn., p. 69). De l'angl. guinea désignant une monnaie émise en 1663 pour l'usage de la Compagnie Royale commerçant dans la région d'Afrique portant ce nom. Bbg. Boulan 1934, p. 109. |