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GRUAU1, subst. masc.
A. − Grains d'avoine (d'orge, de blé ou d'une autre céréale) mondés et grossièrement moulus, sans trace de son. Un potage de lait et de gruau (Gide, Journal,1914, p. 467).La fleur d'avoine, les gruaux d'orge et de blé, les malts, toutes les farines pharmaceutiques que la grande meunerie n'accepte pas, parce que les quantités sont insuffisantes, lui donnaient aussi de l'ouvrage (Van der Meersch, Empreinte dieu,1936, p. 16).
Eau de gruau. Décoction à base de cette mouture. Une cuillerée de la potion toutes les deux heures, autant d'eau de gruau que le malade en voudrait boire (Zola, Joie de vivre,1884, p. 837).
B. − En partic. Fine fleur de froment obtenue par un broyage particulier de la partie la plus dure et la plus riche en gluten. Farine de gruau. Elle dévora, trouva exquis le pain de gruau, se fit encore faire une friandise, des beignets soufflés (Zola, Bête hum.,1890, p. 114).Je gardai la pièce de cent sous, achetai un petit pain de gruau et l'allai manger sur les tours de Notre-Dame (A. France, Vie fleur,1922, p. 414).
Prononc. et Orth. : [gʀyo]. Att. ds Ac. 1694-1932. Au plur. des gruaux. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 gruel « grain d'avoine ou d'orge dépouillé de son enveloppe et grossièrement moulu » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 90); fin xiiie-début xives. [ms.] gruyau (Viandier valaisan, éd. P. Aebischer, p. 95); 2. 1835 « fine fleur de froment » (Ac.). Dér. de l'a. fr. gru, au sens 1 (1383 ds Du Cange, s.v. grutum), qui remonte à l'a. b. frq. *grût, cf. l'a. h. all. gruzzi, all. Grütze, m. néerl. gort, néerl. gort, grut « id. ». Fréq. abs. littér. : 14. Bbg. Walt. 1885, p. 81.