| GROUILLANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. − Part. prés. de grouiller*. II. − Emploi adj. A. − Qui grouille, qui s'agite en tous sens. Comme on doit aimer sur ce rocher-là [la Corse]! Aussi y a-t-il des enfants grouillants dans tous les coins, comme des moucherons les soirs d'été (Balzac, Lettres Étr., t. 1, 1850, p. 470). − En emploi subst. L'eau peut supporter les mille états intermédiaires de la matière : le clair, le cristallin, le transparent, le fuyant, le gélatineux, le visqueux, le blanchâtre, le grouillant, l'arrondi, l'élastique, toutes les dialectiques sont possibles entre l'eau et l'homme (R. Barthes, Michelet par lui-même, Paris, éd. du Seuil, 1954, p. 31). B. − Grouillant de.Qui est le siège d'un mouvement confus de. Mon linge, mon manteau étaient des loques grouillantes de vermine. Mes cheveux aussi, des cheveux terrifiants, énormes, pleins de poux (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 307). Prononc. et Orth. : [gʀujɑ
̃], fém.[-ɑ
̃:t]. Ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 226. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 49, b) 277; xxes. : a) 593, b) 412. |