| GRIVÈLERIE, subst. fém. Vieilli. Action de griveler; résultat de cette action. Administrateurs et (...) milliardaires (...) ces revenants de la batellerie, de la jonglerie, de la grivèlerie (Giraudoux, Folle,1944, I, p. 44).− En partic., usuel. Fait de ne pas pouvoir s'acquitter de sa note, au café, à l'hôtel, au restaurant. Il [le bar du Journal] était fréquenté par (...) des êtres vagues, mal définis, sans profession, intermédiaires entre (...) la grivèlerie, ou art de manger sans payer, et le stellionat, lequel est la vente d'une marchandise qui ne vous appartient point (L. Daudet, Entre-deux-guerres,1915, p. 148). Prononc. et Orth. : [gʀivεlʀi]. Ds Ac. dep. 1762, avec accent grave dep. 1798. Grivèlerie, mais batellerie, bourrellerie, sorcellerie, etc. Étymol. et Hist. xvies. « action de faire des profits illicites » (Mém. sur Duguesclin, 16 ds DG); av. 1892 « délit qui consiste à consommer sans avoir de quoi payer » (Code pénal, art. 401, dernier paragraphe ds Guérin). Dér. de griveler*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 11. |