| GRIMPETTE, subst. fém. A. − Fam. Action de monter un chemin assez raide et de faible longueur. Ce ne serait pas la peine d'être venu à Royat, si, après mon vingt-deuxième bain, je n'étais pas capable de cette grimpette (Bourget, Conflits int.,1925, p. 29). B. − P. méton. Chemin en pente raide. Le pays était plus mamelonné, avec des descentes brusques où les sacs meurtrissaient les dos, et les grimpettes dures où les jambes peinaient ferme (Benjamin, Gaspard,1915, p. 38).La grimpette, assez rude et à tournants ingrats (...) avait mis au pas la jument (Arnoux, Zulma,1960, p. 74) : Je m'engageai dans le sentier qui, après une chute brusque, une grimpette et une nouvelle descente en dos d'âne, me conduisit dans un des lieux les plus retirés du monde, une cluse toute plantée d'amandiers en fleurs.
Cendrars, Homme foudr.,1945, p. 109. Prononc. : [gʀ
ε
̃pεt]. Étymol. et Hist. 1855 « chemin court en pente rapide » (Champfl., Bourgeois Molinch., p. 42). Dér. de grimper*; suff. -ette*. Bbg. Hasselrot 1957, p. 199; 20es. 1972, p. 14. |