| GRIMPADE, subst. fém. Rare. Action de grimper. Joyeuse grimpade. À tour de rôle nous le porterons sur notre dos, Yves et moi, tant que durera la grimpade noire (Loti, Mme Chrys.,1887, p. 188).Aujourd'hui une grimpade, une descente, des grimpades, des descentes parmi les pierres roulées (Barrès, Cahiers, t. 10, 1914, p. 370) :Bunaut (...) ayant déterré sur une table un guide local, le lisait par désœuvrement (...). Point ou peu de descriptions : en revanche une sorte de ferveur et un mysticisme d'initié. On pressentait une parenté entre les grimpades essoufflantes et les pélerinages à Lourdes.
Estaunié, Sil. camp.,1925, p. 67. − P. méton. Chemin, route en montée. Et les petites rues montaient, descendaient, avec des pentes aussi raides que des glissières, avec des échelons ardus, des grimpades de chèvres (Loti, Fleurs ennui,1882, p. 71). Prononc. : [gʀ
ε
̃pad]. Étymol. et Hist. 1. 1882 « chemin en pente » (Loti, loc. cit.); 2. 1887 « action de grimper » (Id., MmeChrys., p. 188). Dér. de grimper*; suff. -ade1*. |