| GRIMAGE, subst. masc. A. − Action de (se) grimer. Je voyais distinctement (...) la ligne de séparation du faux front d'avec le véritable, le blanc, le bleu et le rouge, et tous les moyens de grimage (Baudel., Paradis artif.,1860, p. 364).Voilà Daudet qui m'entraîne dans la loge (...) où (...) au milieu d'accessoires et d'objets de grimage, Chelles et Lafontaine répètent les changements (Goncourt, Journal,1881, p. 97). B. − Résultats de cette action; masque d'une personne grimée, maquillée. Synon. maquillage.Le grimage n'était pas que superficiel, mais incarné (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 564).Ce que le plâtré de mon grimage peut éclater de blancheur! (Giraudoux, Guerre Troie,1935, II, 8, p. 149). Prononc. : [gʀima:ʒ]. Étymol. et Hist. 1860 (Baudel., loc. cit.). Dér. de grimer*; suff. -age*. Bbg. Uren (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 211. |