| GRAVELÉE, adj. et subst. fém. Cendre gravelée ou p. ell. gravelée (Ac. 1932). ,,Cendre faite de lie de vin calcinée`` (Ac. 1798-1932). Prononc. et Orth. : [gʀavle]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1534 cendres gravellees (22 avril, Statuts des buvetiers, vinaigriers et moutardiers, ap. Aug. Thierry, Monum. de l'Hist. du Tiers-État, II, 594 ds Gdf. Compl.); 1549 subst. (Est.). Dér. de gravele « lie (de vin) » (xives., Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, p. 38), p. ext. de sens de gravelle*; suff. -ée*; cf. le lat. médiév. gravela (1398 ds Gay); a supplanté clavelée (1260, E. Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, IIepartie, titre XXIV, p. 331 : cendres clavelées), dér. de clavel « clou, pointe », v. claveau, la surface semblant garnie de pointes (FEW t. 2, p. 758a et 759, note 3). |