| GRATTAGE, subst. masc. A. − [Correspond à gratter I A 1] Action de gratter; résultat de cette opération. Grattage d'une affiche, d'une façade, d'un papier peint; grattage de détrempe; grattage des métaux; grattage d'un mot; inscriptions ne devant comporter ni grattage ni surcharge. − Spécialement ♦ CHIR. Synon. abrasion, raclage.Le grattage des os (Ac.1932). ♦ MAR. [Correspond à gratte A 2] On l'avait mis à sec l'année précédente pour gratter ces coquillages, puis il avait repris la mer. Mais ce grattage avait altéré les boulonnages de la carène (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 448).V. gratteur ex. ♦ MÉCAN. INDUSTR. ,,Opération d'usinage (finition) d'une surface, effectuée à l'aide d'un grattoir`` (Boissier 1975). B. − [Correspond à gratter I B] Action de (se) gratter. Réflexes de grattage. Nous l'avons vue dans son salon, se faisant gratter le dos par MmeVimercati. « Oh! voyez-vous, pour moi, il n'y a rien comme le grattage d'une main délicate » (Goncourt, Journal,1867, p. 327).Il peut y avoir également une usure des ongles d'origine professionnelle ou entretenue par un grattage incessant (Quillet Méd.1965, p. 315). Prononc. et Orth. : [gʀata:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1766 « action de gratter » (Papillon, Traité historique et pratique de la gravure sur bois, t. 2, p. 381); 2. 1786 « ravalement » (Linguet, Annales politiques, civiles et littéraires du xviiies., t. 15, p. 68). Dér. de gratter*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 32. |