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GRAPHISME, subst. masc.
A. − LINGUISTIQUE
1. Manière de représenter un langage par des signes écrits. P. méton. Signe graphique. L'instruction musicale se borne à donner aux enfants une connaissance élémentaire du graphisme musical (Enseign. mus., 1,1950, p. 17).Des machines à lire, c'est-à-dire à traduire le graphisme en sons (Schaeffer, Rech. mus. concr.,1952, p. 119).
2. P. ext. Manière d'écrire, écriture individuelle souvent envisagée dans ses implications psychologiques. La suggestibilité se trahit par une déformation du graphisme (Mounier, Traité caract.,1946, p. 18).
B. − ARTS GRAPH. Manière de tracer des lignes, des courbes, souvent envisagée d'un point de vue esthétique :
... le dessin n'est plus qu'un schéma, une arabesque linéaire qui silhouette le mouvement d'un trait (...). L'esprit du Japon devait fatalement évoluer vers ce graphisme prodigieux qui satisfait par sa réalisation propre, comme les volutes écrasées, effilées ou sinueuses de leurs beaux idéogrammes, les besoins sensuels de l'imagination... Faure, Hist. art,1912, p. 216.
Prononc. : [gʀafism̥]. Étymol. et Hist. 1875 (A. Maury, De l'origine de l'écriture, Journ. des savants, août, p. 473 ds Littré). Dér. du rad. de graphique*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 14. Bbg. Quem. DDL t. 15.