| GONNE1, subst. fém. Grande robe à manches portée au Moyen Âge notamment par les moines bénédictins. Des bénédictins de Cluny, qui allaient vêtus de leur gonne de laine, avec coule et chaperon noirs (Faral, Vie temps st Louis,1942, p. 52).Prononc. : [gɔn]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 gonne « long vêtement, le plus souvent de moine ou de nonne » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5381); 2. p. anal. 1507 gonne « sorte de futaille » (Prév. de Vimeu, Bouthors, Cout. loc. du baill. d'Amiens, I, 403 ds Gdf. Compl.). Du b. lat. gŭnna « vêtement de peau, fourrure », d'orig. étrangère difficile à préciser (v. Walde-Hofm.). DÉR. Gon(n)elle,(Gonelle, Gonnelle) subst. fém.,synon.J'aime mieux ma gonelle jaune et rouge que ces écailles de fer et d'acier [l'habit des cavaliers] (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 445).− [gɔnεl] − 1reattest. ca 1150 gonnele (Charroi Nymes, éd. D. McMillan, 1036); de gonne1, suff. -elle*. |