| GOMMAGE, subst. masc. A. − Action de gommer, d'imprégner ou d'enduire de gomme; résultat de cette action. Gommage des étoffes. Le gommage donne, par application d'une couche de gomme, des tissus brillants et consistants (Blanquet, Technol. mét. habill., Text., 1948, p. 117). − IMPR. Action de recouvrir de gomme une plaque offset ou une pierre lithographique. La gomme arabique est soluble dans l'eau et cette dissolution sert pour le gommage des planches lithographiques (Chelet, Lithogr.,1933, p. 47). B. − 1. Action de gommer, d'effacer un trait de crayon, une tache d'encre. Gommage d'une annotation marginale au crayon (Logos). − P. ext., domaine de l'esthétique. Action de nettoyer profondément la peau au moyen de plantes ou de procédés chimiques; résultat de cette action. Un esthéticien très pittoresque (...) se charge des soins du visage et des maquillages. Sa spécialité : le gommage (...) qui précède obligatoirement le maquillage (La Croix,4 déc. 1967, p. 57, col. 2 ds Dict. 2 1971). 2. Au fig. Action d'atténuer ou d'effacer; résultat de cette action. La seule chose qui me gêne dans votre exposé, c'est le gommage de la notion de châtiment (O.R.T.F., 19 avr. 69 ds Gilb.1971). Prononc. et Orth. : [gɔma:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1832 (Raymond). Dér. de gommer*; suff. -age*. Bbg. Quem. DDL t. 5. |