| GODRONNER, verbe trans. A. − Empeser et repasser à godrons. Godronner une coiffure (Ac.). B. − Border de godrons (une pièce d'orfèvrerie, un ouvrage d'architecture). Godronner de la vaisselle d'argent (Ac.). Prononc. et Orth. : [gɔdʀ
ɔne]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1379 goderonné « orné d'un godron (en parlant d'une coupe, etc.) » (Inventaire du mobilier de Charles V, éd. J. Labarte, 276); b) 1704 godronner (Trév.); 2. a) 1575 gaudronné « qui porte du linge godronné, affecté dans sa mise » (Ronsard, Au Roy Henry III ds
Œuvres complètes, éd. P. Laumonier, XVII, 1repartie, p. 90, 104); b) 1588 godronné « empesé et repassé à gros plis (en parlant d'une fraise) » (L'Isle des Hermaphrodites ds Laborde, 332); c) ca 1600 godronner « accommoder les plis d'une chemise » (Chambrière à louer ds Anc. Poés. fr., éd. A. de Montaiglon, I, 92). Dér. de godron*, dés. -er. |