| GOBERGE, subst. fém. MENUIS., vx A. − Petite planche mince servant à la fabrication par les layetiers de petits objets. Quant au hêtre, cet ouvrier l'emploie en bois de fente, ou refendu, qu'il appelle goberges ou hausses (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 200). B. − Au plur. Petites traverses de bois placées sur le fond d'un lit et qui servent à supporter le matelas. Au moment où il entre dans son lit, les goberges qui en forment le fond manquent (Vidal, Delmart, Caserne,1833, p. 221) : Les matelas, que l'on place entre les pans, peuvent y être soutenus de deux manières différentes : la première est ancienne et peu usitée. Elle consiste à faire entrer en entaille six ou sept barres appelées goberges [it. dans le texte], qui, par les extrémités, sont de niveau avec les pans et s'enfoncent un peu au milieu.
Nosban, Manuel menuisier, t. 2,1857p. 25. Prononc. : [gɔbε
ʀ
ʒ]. Étymol. et Hist. 1676 (Félibien). Prob. altération de écoperche*, peut-être d'apr. goberger*. Bbg. Kemna 1901, p. 245. - Quem. DDL t. 2. |