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GNOMIQUE, adj. et subst.
A. − Adj. Qui exprime des vérités morales sous forme de sentences ou maximes. La vie de l'homme dans ses relations avec la nature physique, avec les réalités politiques et économiques, avec le train du monde en général, fournit un domaine pour la sagesse, l'expérience, les aphorismes de la poésie « gnomique » (Ruyer, Esq. philos. struct.,1930, p. 80).On admet aujourd'hui, depuis la publication de textes gnomiques égyptiens, qu'il y a eu contact, d'où peut-être emprunt − avec réciprocité, − de la sagesse biblique de certains hagiographes avec la sagesse de Mizraim (Weill, Judaïsme,1931, p. 151).
Adj. et subst. (Poètes de l'Antiquité grecque) qui pratiquaient ce type de poésie. Les poëtes gnomiques, Phocylide de Milet, Théognis de Mégare (G. Vapereau, Dict. universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 928).La poésie à l'origine, avec les didactiques, les gnomiques et les poètes philosophes, condensait toute la science humaine; elle le peut encore aujourd'hui (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 76).
B. − LING. [En parlant d'une forme verbale (temps ou mode)] Qui exprime un fait général d'expérience. L'aoriste gnomique en grec.
Présent gnomique. Présent exprimant, dans le système français, cette valeur (ex. la terre tourne autour du soleil).
REM.
Gnomorrhagie, subst. fém.,hapax (du gr. γ ν ω ́ μ η « sentence » + élém. formant -rrhagie « éruption, effusion de »), p. plais. Action de débiter des sentences. Allons, voici le flux des sentences, le tic de Sancho Pança, qui te reprend. Gare à la gnomorrhagie; elle confine au radotage (Amiel, Journal,1866, p. 226).
Prononc. et Orth. : [gnɔmik]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1616 « qui s'exprime par sentences » (P. Coton, Sermons, 409 ds R. Philol. fr. t. 44, p. 75); 1706 poesie gnomique (Mervesin ds Trév. 1752); 2. 1933 gramm. (Mar. Lex.). Empr. au gr. γ ν ω μ ι κ ο ́ ς « en forme de sentence ».