| GLYPHE, subst. masc. Inscription, trait gravé en creux. On ne connaît pas en France de gravures rupestres autres que les glyphes des rochers de la Vendée (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist. celt. et gallo-rom., t. 2, 1914, p. 492).♦ P. plaisant. Trait. Ô stylographe à la plume de platine, que ta courbe rapide et sans heurt trace sur le papier au dos satiné les glyphes alphabétiques (Queneau, Exerc. style,1947, p. 91). − ARCHIT. Trait gravé en creux dans un ornement architectural. Synon. cannelure, ciselure, rainure. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [glif]. Ds Ac. 1762. Étymol. et Hist. 1701 (Fur.). Empr. au gr.
γ
λ
υ
φ
η
́ « ouvrage gravé, ciselure » (d'apr. triglyphe* dont il a pris le genre). Bbg. Archit. 1972, p. 212. |