| GLISSOIRE, subst. fém. A. − Chemin en pente frayé sur la glace où les enfants s'amusent à glisser. Les enfants font des glissoires sur les ruisseaux gelés (Ac.). Les plaisirs de la glissoire, et le lever d'un appareil insouciamment mis, plus insouciamment gardé (Balzac, L. Lambert,1832, p. 55). B. − P. anal. 1. Piste glissante où l'on fait des descentes, utilisée comme jeu dans les parcs d'attraction, les jardins pour enfants, etc. Synon. toboggan.Dans les G.E.H. [Grands Ensembles d'Habitation] bien organisés on trouve des équipements diversifiés offrant aux enfants des jeux extérieurs (tourniquets, escalades, glissoires, bassins) qui répondent à leurs goûts (Gds ensembles habit.,1963, p. 24). 2. TECHNOL. Dispositif de descente constitué par un couloir et utilisé pour acheminer par gravité des objets, des marchandises d'un niveau à un autre. Synon. goulotte.Au ras du trottoir, s'ouvrait une cage vitrée, où les camions déchargeaient les marchandises (...) elles basculaient sur une glissoire rapide (...). Tous les arrivages entraient par cette trappe béante; c'était un engouffrement continu, une chute d'étoffes (Zola, Bonh. dames1883, p. 422). Prononc. et Orth. : [gliswa:ʀ]. Ds Ac. 1694. Homon. glissoir. Étymol. et Hist. 1. 1308 glichouere « conduit pour faire écouler l'eau » (Archives Nationales, JJ 72, pièce 309 ds Gdf.); 2. 1470 « partie d'une serrure » (Archives de Tournai ds Gdf. Compl., s.v. glicier); 3. 1611 « sentier frayé sur la glace où l'on s'amuse à glisser » (Cotgr.). Dér. de glisser*; suff. -oire*. Fréq. abs. littér. : 16. |