| GLISSIÈRE, subst. fém. A. − Rainure pratiquée dans une pièce fixe (d'un mécanisme, d'une machine, d'un meuble, etc.) pour faire glisser une pièce mobile. Porte à glissière. Compas à glissière (Catal. instrum. chir. [Collin],1935, p. 427).Pour les autres objets, des casiers protégés par des rideaux ou des fermetures sur glissières seraient à conseiller (L. Benoist, Musées,1960, p. 64). − En partic. Fermeture à glissière. Fermeture souple composée de deux séries symétriques de dents en métal ou en matière plastique, s'imbriquant les unes dans les autres ou se dégageant au passage d'un curseur (d'apr. Rama 1973). Longtemps, dans le langage quotidien des Français, la fermeture éclair a été synonyme de fermeture à glissière (Gilb.1971). B. − Glissière de sécurité. ,,Ensemble constitué par des rails de protection disposés horizontalement, à quelques dizaines de centimètres au-dessus du sol, en bordure d'une route ou entre les voies d'une autoroute, pour retenir les véhicules qui ont quitté leur axe de marche`` (Gilb. 1971). Le chauffeur et sa femme ont été blessés et hospitalisés. Leur voiture a heurté un autre véhicule par l'arrière et s'est écrasé contre une glissière de sécurité (Le Monde,21 févr. 1979, p. 9). Prononc. et Orth. : [glisjε:ʀ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1810 « sentier frayé sur la glace où l'on s'amuse à glisser » (Molard, Mauv. lang. corr., p. 137); 2. 1861 « pièce métallique retenant par une rainure une autre pièce que le mouvement ferait dévier » (Armengaud, Moteurs à vapeur, t. 1, p. 322). Dér. de glisser*; suff. -ière*. Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Darm. 1877, p. 108. |