| GLAÇURE, subst. fém. CÉRAMIQUE A. − Action de glacer; résultat de cette action. Les procédés d'émaillage ou de cuisson, la glaçure plus ou moins parfaite (Fargue, Piéton Paris,1939, p. 160) : L'émaillage doit se faire par couches très minces, afin d'obtenir une belle glaçure et une translucidité, qualités essentielles d'une pièce parfaite.
A. Meyer, Art émail Limoges,1895, p. 10. B. − Enduit spécial que l'on applique sur certaines poteries et céramiques pour les rendre imperméables et brillantes. On a (...) trois sortes d'enduits vitreux ou glaçures (Al. Brongniart, Arts céram., t. 1, 1844, p. 176). Prononc. : [glasy:ʀ]. Étymol. et Hist. 1844 (Brongniart, loc. cit.) [contrairement à l'indication du DG, le mot n'apparaît pas dans Milly, Art de la Porcelaine, 1771; on y lit p. 4 : ... le vernis dont on couvre la Porcelaine, en all. Glasur, et que l'on nomme en fr. Couverte]. Adaptation (par dér. de glacer* et suff. -ure*) de l'all. Glasur, terme techn. « vernis, couverte », dér. de Glas « verre », suff. -ur. |