| GERCE, subst. fém. I. − Teigne qui ronge les étoffes et les papiers (d'apr. Littré). II. − Fente superficielle que produit la dessiccation dans une pièce de bois. L'écorce [du chêne], aux gerces profondes d'un doigt, avait la même couleur que les blocs de la maison (La Varende, Homme aux gants,1943, p. 22). − P. méton., MENUIS. ,,Planches qui ont des fentes tortueuses seulement dans une partie de l'épaisseur du bois`` (Littré). − TECHNOL. ,,Petites crevasses ou fentes qui se produisent dans l'acier quand la trempe a été brusque``. (Havard t. 2 1888). Synon. gerçure. Prononc. et Orth. : [ʒ
ε
ʀs]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. xiiies. [date du ms.] jarse « lancette servant à fendre, égratigner, saigner » (Ch. de Troyes, Perceval, éd. W. Roach, 3727, cf. éd. Lecoy, t. 2, p. 109; v. aussi éd. Hilka, 3727, var.); 2. 1607 « teigne qui ronge les étoffes » (A. Mizauld, Mais. champ., p. 320 ds Gdf. Compl.); 3. 1777 verse « fente superficielle du bois » (Encyclop. Suppl. t. 3, p. 836a). Déverbal de gercer*. |