| GAULOISERIE, subst. fém. [Correspond à gaulois B 3 b] A. − Caractère de ce qui est gaulois. Il y avait dans cet esprit (...) de la fantaisie (...), de la gauloiserie, de l'impudeur (...), du comique (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Mouche, 1890, p. 1341). B. − Ce qui présente un tel caractère et, plus partic. au plur., actions, paroles grivoises, licencieuses. Une femme a étendu du linge dans le grenier : je l'ai interpellée, elle a répondu des gauloiseries (Jacob, Cornet dés,1923, p. 220).À la demie d'onze heures s'épanouit une brève gauloiserie [au Grand-Guignol] (Colette, Jumelle,1938, p. 128). Prononc. et Orth. : [golwazʀi]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1872 « plaisanterie un peu libre » (Lar. 19e); 2. 1875 « caractère de ce qui est exprimé de façon libre » (Othenin d'Haussonville, Rev. des Deux-Mondes, 1erfévr., ds Littré Suppl.). Dér. de gaulois*; suff. -erie*. |