| GASTRONOMIE, subst. fém. Art de la bonne chère. Traité de gastronomie (Ac. 1932). Les pâtés de foies gras, les terrines de Nérac, les rillettes de Tours, (...) tout l'assortiment de la gastronomie raffinée (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 329).V. esculence, citat. de Brillat-Sav. :Un des adages les plus raisonnables de la gastronomie c'est qu'il n'y a pas de cuisine sans vin; que sont des huîtres sans Chablis, une truite sans Moselle, arrosée d'eau glacée?
Morand, New-York,1930, p. 144. Rem. ,,Fam.`` pour Ac. 1835, 1878. Prononc. et Orth. : [gastʀ
ɔnɔmi]. Ds Ac. dep. 1835. Cf. gastéro-. Étymol. et Hist. 1800 (Berchoux, La Gastronomie [titre] ds DG). Empr. au gr.
γ
α
σ
τ
ρ
ο
ν
ο
μ
ι
́
α « art de régler l'estomac » cf. ouvrage d'Arkhestratos, Traité de la gourmandise ou le Livre des gourmands (Bailly) γ
α
σ
τ
ρ
ο
λ
ο
γ
ι
́
α équivalent de γ
α
σ
τ
ρ
ο
ν
ο
μ
ι
́
α d'apr. des alternances telles que α
̓
σ
τ
ρ
ο
ν
ο
μ
ι
́
α/α
̓
σ
τ
ρ
ο
λ
ο
γ
ι
́
α
(cf. astronomie/astrologie). Fréq. abs. littér. : 51. |