| GARDE-MALADE(S),(GARDE-MALADE, GARDE-MALADES) subst. Personne qui garde des malades en leur donnant des soins élémentaires. J'y ai attaché un chirurgien et deux gardes-malades (Cottin, C. d'Able,1799, p. 89).Oui, vous avez du cœur, vous serez une bonne garde-malade! (Camus, Possédés,1959, 3epart., 22etabl., p. 1112).Rem. La forme ell. garde, subst. fém. est couramment employée. Une garde du choix du docteur remplaçait tout le monde (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 554). Prononc. et Orth. : [gaʀd(ə)malad]. [ə] facultatif ds Barbeau-Rodhe 1930, Pt Rob., Warn. 1968 et Lar. Lang. fr. Ds Ac. 1835 et 1878 s.v. garde-malade. Ds Ac. 1932 s.v. garde-malades avec le plur. des gardes-malades. Nous proposons des garde-malades, cf. garde-. Étymol. et Hist. [1684 « Garde de malade, Ein krancken-warter-Ægroti custos » (Nouv. dict. du voyageur, fr.-all.-lat., 463 ds Quem. DDL t. 12)]; 1754 (juillet, Journal de méd., chir. et pharm., p. 68). Composé de garde2* et de malade*. Fréq. abs. littér. : 159. |