| GANTERIE, subst. fém. A. − ,,Art du gantier; industrie, commerce des gants`` (Ac.). Établir une ganterie; ganterie de luxe; connaître la ganterie, le travail de la ganterie. B. − Vieilli. Magasin ou rayon de grand magasin où l'on vend ces articles. Entrer dans une ganterie; aller à la ganterie. La petite faisait la belle, en passant devant les bonneteries et les ganteries en gros (Zola, Ventre Paris,1873, p. 777). − P. méton. Ensemble des gants que l'on vend. Et les gants, dit MmeBaudu. N'est-ce pas monstrueux? Il a osé créer un rayon de ganterie! (Zola, Bonh. dames,1883, p. 411). Prononc. et Orth. : [gɑ
̃tʀi]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. [1292 sens obscur « rue ou magasin (?) » (Taille de Paris, éd. H. Géraud, p. 4a)]; 1. a) 1292 rue de la Ganterie (ibid., p. 139); b) 1360 ganterie « magasin de gants » (Rançon du roi Jean, A.N. KK 10a, fo44 vods Gdf. Compl.); 2. a) début xives. gent de ganterie « personnes qui fabriquent ou vendent des gants » (A. Jubinal, Nouv. Recueil Fabliaux, Le Dit des Paintres, t. 2, p. 99); b) 1491 ganterie « fabrication des gants » (Ordonn. ds Littré). Dér. de gantier*; suff. -ie*. Fréq. abs. littér. : 23. |