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GALANDAGE, subst. masc.
Cloison légère de briques posées de chant. Cf. Haton de La Goupillière, Exploitation mines, 1905, p. 816.
− P. ext. Déjà, il avait descendu l'escalier en courant, et, à travers le galandage vitré du hall, il voyait « l'oncle Édouard » affaissé sur un fauteuil, la tête penchée en avant (Bourget, Actes suivent,1926, p. 160).
Prononc. : [galɑ ̃da:ʒ]. Étymol. et Hist. 1706 (Brasey, Suite du Virgile Travesty, 214 ds Fr. mod. t. 31, p. 298). Dér. de ga(r)lande « guirlande » (v. guirlande) employé métaphoriquement comme terme de construction prob. dep. le mil. du xiiies. au moins (cf. DEAF, col. 278) d'où garlander primitivement « orner, parer » puis « pourvoir de créneaux » (1387, Jean d'Arras, Mélusine, éd. L. Stouff, 266), gallandeiz « bretèche » (1370 ds Gdf. s.v. garlandeis); suff. -age*. Bbg. Archit. 1972, p. 211. - Pohl (J.). Contribution à l'hist. de qq. mots. Fr. mod. 1963, t. 31, p. 298.