| FUSTIGATION, subst. fém. A.− Action de fustiger (v. ce mot A), de se fustiger. Des fustigations à coups d'orties (Green, Journal,1944, p. 93): ... dans tous les peintres du XVesiècle, les personnages ne sont pas habilement mis en scène; ils semblent préoccupés du spectateur et poser pour lui. Ceux de Rubens, au contraire, sont si violents et cyniques qu'on dirait qu'ils se croient seuls. Ou bien ils sont effrontés, comme l'homme qui, dans sa fustigation, regarde le spectateur par-dessous sa main...
Michelet, Journal,1840, p. 346. B.− Au fig. Attaque, critique. Qu'es-tu et qui es-tu, insupportable bavard, qui as la monomanie des fustigations inutiles et des admonestations sans résultat? (Amiel, Journal,1866, p. 459). Prononc. et Orth. : [fystigasjɔ
̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1411 (Cout. d'Anjou ds Delb., Rec. ds DG). Dér. du rad. de fustiger*; suff. -(a)tion*. |