| FURONCLE, subst. masc. ,,Inflammation d'un follicule pilosébacé due au staphylocoque doré, se présentant sous forme d'un bourbillon jaunâtre entouré d'un halo rouge et situé sur une base tuméfiée`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Son furoncle a percé (Ac.). Synon. fam. clou.Une inflammation locale, comme un furoncle, ou toute autre tumeur enflammée (Lamarck,Philos. zool., t. 2,1809,p. 34);Il ne faut jamais presser sur le furoncle débutant, dans l'espoir de vider le pus; il faut éviter les pansements humides qui ensemencent les follicules pileux voisins...
QuilletMéd.1965, p. 305. Prononc. et Orth. : [fyʀ
ɔ
̃:kl̥]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1372 ferongle (Grande Chirurgie de Chauliac, ms. Montpellier Fac. Méd. 184 d'apr. Sigurs ds Fr. mod. t. 33, p. 207); b) prob. av. 1376 feroncle (Liv. de fisiq. ms. Turin, fol. 27 rods Gdf. Compl.); 1549 id. (Trad. hyst. des plant. de L. Fousch, CXXXVI, ibid.), encore sous la forme froncle ds Ac. 1740; c) 1478 floroncle (N. Panis, Grande Chirurgie de Chauliac, d'apr. Sigurs, loc. cit.); 2. 1538 furoncle (J. Canappe, Guidon en français, p. 46 ds Fr. mod. t. 19, p. 20). Furoncle, réfection étymol. du type feroncle, issu par l'intermédiaire d'une forme *fŭrŭncŭlus (assimilation du type merveille*), du lat. imp. fŭrŭncŭlus « abcès », sens issu p. anal. de celui de « bouton, bosse de la vigne; sarment sauvage (qui dérobe la sève aux tiges principales) », dimin. du b. lat. furo,-onis pris au sens de « voleur » (TLL s.v. 1629, 23; cf. homo/homunculus), lat. class. fur, furis « voleur », v. Ern.-Meillet, s.v. fur. La forme floroncle, prob. p. infl. de l'a. prov. floronc « furoncle » (1remoitié xives. ds Rayn.) représentant sans doute un type *flŭrūncŭs (avec métathèse; cf. aussi floronco en domaine ibérique ds Cor., s.v. hurto). Fréq. abs. littér. : 54. |