| FUMURE, subst. fém. Amendement du sol par un apport de fumier ou d'engrais; p. méton. fumier ou engrais apporté à une terre. Fumure minérale, organique; fumure de fond, d'entretien; fumure en couverture, par enfouissage. Un paysan serait mort de faim, plutôt que de ramasser dans son champ une poignée de terre et de la porter à l'analyse d'un chimiste qui lui aurait dit ce qu'elle avait de trop ou de pas assez, la fumure qu'elle demandait (Zola, Terre,1887, p. 151).Le lin se travaille sur un sol en vieille force, c'est-à-dire nourri de fumures anciennes, ou sur une terre fraîche copieusement amendée (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 247).Prononc. et Orth. : [fymy:ʀ]. Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1327 pic. fumure (cité par J. Richard, Thierry d'Hireçon, 24 ds R. Hist. litt. Fr. t. 12, p. 712). Dér. du rad. de fumer2*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 20. |