| FUEL, FUEL(-)OIL,(FUEL OIL, FUEL-OIL) subst. masc. ,,Résidu de la distillation du pétrole, employé seul ou en mélange avec d'autres huiles pour le chauffage domestique et la chauffe des foyers`` (Comité d'étude des Termes techniques français 1955). Fuel domestique; fuel lourd; se chauffer au fuel. Synon. mazout.L'appareil Dubbs permet un traitement journalier de 200 tonnes avec un rendement en essence de 40 %, que l'on parte de brut désessencié, de gaz oil ou de fuel oil (Chartrou, Pétroles natur. et artif.,1931, p. 99).Au cours de cette guerre le ravitaillement en hydrocarbures joua un rôle primordial (...). Fuel et gasoil pour les navires, essence pour les véhicules routiers (Le Masson, Mar.,1951, p. 96).Rem. ,,L'Académie française dans un communiqué publié le 20 avril 1967 a condamné fuel-oil et a proposé de le remplacer par l'équivalent français mazout`` (Dupré 1972). Prononc. et Orth. : [fjul], cf. Pt Rob., Warn. 1968 et Lar. Lang. fr. Mais Dub. admet aussi [fyεl] et fuel-oil [fjulɔjl] d'apr. l'angl. Dupré 1972, p. 1070 rejette la prononc. francisante [fɥ
εlwal]. Au plur. des fuels-oils (cf. Lar. Lang. fr.). Il arrive qu'on oublie le trait d'union (supra ex.). Étymol. et Hist. 1931 fuel oil (Chartrou, supra); 1948 fuel-oil (Lar. univ.); 1962 abrév. fuel (Lar. encyclop.). Angl. fuel-oil (attesté dep. 1893 ds NED Suppl.2), composé de fuel « combustible » et de oil « huile ». Le terme de fuel « carburant » est attesté dep. 1886 (ibid.) et, désignant d'abord toute matière combustible servant à alimenter un feu, est attesté dès le xiiies. (MED, formes feoile, fewell, fuell) et a pour orig. l'a. fr. föaille, füaille (v. fouaille). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Quem. DDL t. 13. |