| FRONTISPICE, subst. masc. A.− ARCHIT. Façade principale d'un grand édifice. Le frontispice d'un temple (Ac.). B.− P. anal., TYPOGR. 1. Titre principal d'un livre illustré de gravures, ornements, vignettes. Le grand titre ou frontispice est par excellence la page annonciatrice de l'ouvrage (É. Leclerc, Nouv. manuel typogr.,1932, p. 259). 2. P. ext. Illustration qui figure en regard d'un titre de livre. Le sujet d'un frontispice (Ac.). Ce matin, chez Plon, Bérard est arrivé avec les dessins qu'il a faits pour la couverture et le frontispice de mon roman (Green, Journal,1947, p. 92). Prononc. et Orth. : [fʀ
ɔ
̃tispis]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1528 frontepie « fronton d'un édifice » (cité ds L. Laborde, Comptes des bâtiments du roi, 1, 27 ds Cah. Lexicol. t. 19, p. 94); 1529 frontispice (G. Tory, Champ fleury, fol. 20 rods Gdf. Compl.); 2. a) 1647 « première page d'un livre comportant le titre » (Vaug., préf.); b) av. 1695 « planche, gravure placée en tête d'un ouvrage, en regard du titre » (La Fontaine,
Œuvres, éd. H. Régnier, t. 9, p. 84). Empr. au b. lat. frontispicium « cimaise, fronton (d'un édifice) »; frontispicium libri 1609 ds Latham. Fréq. abs. littér. : 103. Bbg. Quem. DDL t. 6. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 427. |