| FROISSANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de froisser*. II.− Emploi adj. A.− [Correspond à froisser A 2 c] Qui provoque un froissement par frottement. Une longue couleuvre aux détours froissants et sournois venait chasser les mulots dont la masure fourmillait (A. Daudet, Trente ans Paris,1888, p. 163). B.− [Correspond à froisser B] Qui blesse (quelqu'un) par manque d'égards. Permettez, jeune homme, votre apostrophe, quoique brusque, n'est pas froissante (Labiche, Deux Papas,1845, 10, p. 406).J'allais lui dire que ce que j'avais fait était bien insignifiant, que cela n'avait rien de froissant pour elle que je fusse sorti (Proust, Prisonn.,1922, p. 340). Prononc. : [fʀwɑsɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Fréq. abs. littér. : 66. Bbg. Lyer (St.). Part. prés. actif avec le sens passif. Archivum Romanicum. 1932, t. 16, p. 284. |