| * Dans l'article "FRISON2,, subst. masc." FRISON2, subst. masc. A.− Frisette, petite mèche de cheveux bouclés. Attentive devant la glace, elle roulait en petits frisons ses cheveux d'or (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 177).Sur son front pelucheux, les frisons dessinaient une étoile (Montherl., Bestiaires,1926, p. 489). B.− Fil d'or ou d'argent frisé utilisé dans les broderies. Toi, mère des sourires, Dont le costume entier, même après fructidor, Se compose de lys avec des frisons d'or! (Banville, Odes funambul.,1859, p. 265). C.− Rognure de métal; copeau utilisé dans les emballages (d'apr. AC. 1932 et dict. xxes.). REM. 1. Frisonner, verbe intrans.Frisotter, être orné de frisons. Là [sur la nuque d'Isabelle], frisonnait une multitude de mèches folles (Fabre, Roi Ramire,1884, p. 291). 2. Frisonnant, ante, part. prés. et adj. employé subst.Qui frisonne. Tu l'aimais aussi, cette Chevelue, qui n'est plus que la tondue, la frisonnante et la laide! (Zola, Violaine,1902, V, 2, p. 592). 3. Frisonnement, subst. masc.État, aspect de ce qui fait des boucles. Frisonnements de sarments qui font rêver de brouillard et de vitres humides (A. Daudetds Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth. : [fʀizɔ
̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1565 « boucle » (R. Belleau,
Œuvres, éd. Gouverneur, ii, 125 ds Barb. Misc. t. 30, p. 487). Dér. du rad. de friser*; suff. -on*. Fréq. rel. littér. : 76. |