| FRAPPEUR, EUSE, adj. et subst. masc. I.− Adj. Qui frappe, qui donne des coups. Le pivert au bec dur et frappeur Poussait un cri pointu dans l'air plein de torpeur (Rollinat, Névroses,1883, p. 296). − SPIRIT. Esprit(s) frappeur(s). Esprit(s) d'un/de mort(s) qui répond(ent) aux questions de spirites en frappant des coups. Le somnambulisme, les esprits frappeurs, les tables tournantes, essaient de renouveler les actes superstitieux et la crédulité du moyen âge (Vigny, Journal poète,1857, p. 1329). II.− Subst. masc. A.− Personne qui frappe, qui aime frapper. À ce même moment nous entendîmes des coups frappés avec le marteau de la porte (...). Toute la maison tremblait sous les coups du frappeur furieux (France, Rôtisserie,1893, p. 213). − SPORTS (boxe). C'est un frappeur. B.− Spécialement 1. FORGE. Aide-forgeron qui frappe sur l'enclume les pièces que lui présente le forgeron. Le forgeron voulait parler d'une commande de gros boulons qui nécessitaient deux frappeurs à l'enclume (Zola, Assommoir,1877, p. 531). 2. TEXT. Frappeur de gaze. ,,Celui qui donne l'apprêt à la gaze et y fait des dessins à jour au moyen d'un emporte-pièce`` (Littré). Prononc. et Orth. : [fʀapœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. Fin xives. frapeur « celui qui frappe » (Gloss. gall.-lat., B.N. L 7684, fo59a ds Gdf. Compl.); 1857 les esprits frappeurs (Vigny, loc. cit.). Dér. de frapper*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, p. 217, 329, 345. − Lew. 1960, p. 156. |