| FOURGUE, subst. Argot A.− Subst. masc. Receleur. Synon. fourgueur (cf. fourguer rem.).Compte tenu de ce que les truands paumeraient avec le fourgue, chacun d'eux [aurait dans les vingt millions] (Le Breton, Rififi,1953, p. 64). B.− Subst. fém. ,,Trafic du receleur`` (Esn. 1966); p. ext., marchandise volée. Toute la petite fourgue ils l'ont paquetée... Y a eu encore discussion à propos de partage (Céline, Mort à crédit,1936, p. 646). REM. Fourgat, subst. masc.,vieilli. Synon. de fourgue A.[Les voleurs] sont volés par les fourgats, qui ne craignent pas de leur payer 100 francs ce qui vaut quatre fois autant. Aussi les fourgats habiles font-ils en peu de temps une très-grande fortune (Vidocq, Voleurs,t. 1, 1836, p. 171). Prononc. : [fuʀg]. Étymol. et Hist. 1835 « receleur » ([Raspail], Réf. pénit., p. 1 : les fourgues habiles arrivent en peu de temps à une grande fortune). Var. de fourgat « receleur », 1821 (Ansiaume, Argot, fo6 vo§ 81), dér. de fourguer*; suff. -at*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 289. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 288 (s.v. fourgat). − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 172 (s.v. fourgat). |