| FORMALISATION, subst. fém. [Correspond à formaliser2] Action de formaliser; résultat de cette action. L'attitude du savant se conforme, pour la conceptualisation et la formalisation, à la réorientation de l'expérience économique des sociétés globales (Univers écon. et soc.,1960, p. 6-4).Les analyses de la concurrence pure et parfaite sont un excellent exemple de la formalisation théorique du capitalisme des petites unités (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 98):1. ... que la formalisation soit toujours rétrospective, cela prouve qu'elle n'est jamais complète qu'en apparence et que la pensée formelle vit de la pensée intuitive.
Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 441. − LOG., LING. et MATH. [On ne peut] dissocier l'histoire de la théorie des ensembles et de la formalisation des mathématiques de celle de la « logique mathématique » (Bourbaki, Hist. math.,1960p. 9).V. axiomatique ex. 3 et 6, axiomatisation ex. 2 : 2. Par sa formalisation poussée, la logique propositionnelle qu'elle aborde, l'étude des fonctions sémantiques et syntaxiques des signes, etc., elle [la logique médiévale] annonce certains développements récents de la logistique.
A. Virieux-Reymond, La Log. formelle,Paris, P.U.F., 1965, p. 37. Prononc. : [fɔ
ʀmalizasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1945 (Merleau-Ponty, loc. cit.). Dér. de formaliser2*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 13. |