| FONÇAGE, subst. masc. [Correspond à foncer1] A.− Action de garnir d'un fond. Le fonçage d'un tonneau. (Dict. xixeet xxes.); fonçage d'une tarte. B.− 1. Action d'enfoncer. Le fonçage d'un pieu. (Dict. xixeet xxes.). 2. Action de creuser. Synon. forage.La compagnie des mines de potasse de Blodelsheim (...) entreprit le fonçage d'un puits (Industr. fr. engrais chim.,1956, p. 8). C.− ,,Opération qui consiste à enduire le papier peint d'une couche de couleur, qui forme le fond sur lequel sont ensuite imprimés les motifs`` (Logos) ; également ds Rob. Prononc. : [fɔ
̃sa:ʒ]. Étymol. et Hist. I. 1. 1840 « action de garnir d'un fond (p. ex., un tonneau) » (Mozin-Biber); 2. 1867 mines et carr. « action de creuser un puits » (L. Simonin, La Vie souterraine ou les mines et les mineurs, Paris, Hachette, p. 90 : fonçage des galeries); 3. 1872 « opération du raffinage du sucre » (Lar. 19e); 4. 1873 « action d'enfoncer un pieu » (Littré); 5. 1874 papet. « action de faire le fond du papier peint » (A. Daudet, Fromont jeune, p. 31); 6. 1901 « abattage de l'ardoise » (Nouv. Lar. ill.). II. 1935 arg. « action d'aller vite » (Simonin, Bazin, Voilà taxi! p. 201). I dér de foncer1*; suff. -age*. II dér de foncer3*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 2. |