| FONDERIE, subst. fém. A.− Art de fondre et de purifier les métaux. En aciérie et même en fonderie d'alliages de cuivre et d'alliages légers, la fusion aux creusets est en régression extrêmement marquée, les fours électriques, nous le verrons, tendant à les remplacer (Guillet, Techn. métall.,1944, p. 60). B.− Usine où l'on fond et purifie les métaux. La fonction d'imputation ne se réalise pas de la même façon (...) dans une aciérie moderne et dans une fonderie vétuste (L'Univers écon. et soc.,1960, p. 4414). − P. anal. ,,Lieu où l'on fond la cire`` (Ac.). C.− Usine où l'on fabrique des objets en métal fondu. La Société Anonyme des Hauts-Fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson, qui fournit les tuyauteries (Industr. fr. engrais chim., 1956, p. 12): John Wilkinson (...) qui réalisa à Bradley, autour de ses 6 hauts fourneaux, une véritable concentration verticale, des mines de fer et de charbon à l'entrepôt de Londres (en passant par la fonderie de tuyaux, la fonderie de canons et la cimenterie)...
Lesourd, Gérard, Hist. écon.,1968, p. 212. Prononc. : [fɔ
̃dʀi]. Étymol. et Hist. 1. 1373 fondrie « art de fondre les métaux » (Tut. des enfants de Maigne dou Gardin, A. Tournai ds Gdf. Compl.); 2. 1540-50 « atelier ou usine où l'on fond les métaux » (J.-J. Guiffrey, Comptes des bâtiments du roi t. 1, p. 193); 3. 1680 « fabrique d'objets en métal fondu (caractères d'imprimerie, monnaies, etc.) » (Rich.). Dér. du rad. de fondre*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 61. |