| FOLIOLE, subst. fém. A.− BOT. Chaque division, formée d'une sorte de petite feuille, du limbe d'une feuille composée. La feuille du trèfle est formée de trois folioles. Les feuilles (...) alternes et pennées trois et quatre fois (...) se terminent par une foliole pointue. Les folioles sont lancéolées, dentées et lisses (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 191). Rem. On emploie couramment feuille pour foliole (cf. feuille I B 1). B.− P. anal. Chaque sépale du calice ou chaque pétale de la corolle d'une fleur. Les folioles d'une fleur qui s'ouvre (Goncourt, Journal,1890, p. 1190).Son calice se compose de cinq folioles ovales (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 245): Nous étions en mai, les pommiers épanouis couvraient la cour d'un toit de fleurs parfumées, semaient incessamment une pluie tournoyante de folioles roses qui tombaient sans fin sur les gens et sur l'herbe.
Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Miss Harriet, 1883, p. 863. Rem. La docum. atteste qq. emplois de foliole au sens de « petite feuille (d'une matière quelconque) ». Les folioles noirâtres de l'état civil de Paris (Goncourt, Journal, 1891, p. 135). Augmenter l'effet de réflexion lumineuse en plaçant dans le chaton une foliole d'étain sous la pierre (Metta, Pierres préc., 1960, p. 44). REM. Foliolé, ée, adj.Composé ou muni de folioles. Attesté ds la plupart des dict. gén. Prononc. et Orth. : [fɔljɔl]. Ds Ac. 1762-1932 (au plur. ds Ac. 1762 et 1798). Étymol. et Hist. 1749 (Dalibard, Catalogue des plantes, p. xxviij). Adaptation du lat. sc. foliolum « petite feuille » (1744 Linné Syst. Nat., p. X fundamenta botanica), lat. impérial foliolum (dimin. de folium). Fréq. abs. littér. : 24. |