| FOLICHONNERIE, subst. fém. Fam. Gaieté un peu folle. Je vis seul avec ma mère qui devient de plus en plus sourde, de sorte que mon existence manque de folichonnerie absolument (Flaub., Corresp.,1870, p. 122).− Au sing. et/ou plur. Action, parole folichonne. Quand un chien revoit son maître ou obtient un plaisir quelconque, il se livre à un tas de folichonneries (Balzac, Lettres Étr.,t. 2, 1850, p. 415).Entraînée par la lecture du « Carnet de Lyonnette » et des folichonneries d'Armand Sylvestre, elle me dit avec des yeux troublés : « J'ai un cousin qui ressemble à ça [un dessin], il s'appelle Raoul, il est au collège et je vais le voir aux vacances tous les étés » (Colette, Cl. école,1900, p. 88). Prononc. : [fɔliʃ
ɔnʀi]. Étymol. et Hist. 1858 (Baudelaire, Corresp. gén., II, 132 ds Quem. DDL t. 2). Dér. de folichon*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 7. |