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FOLIATION, subst. fém.
A.− BOTANIQUE
1. Disposition des feuilles sur la tige. La foliation varie selon les plantes (Davau-Cohen1972).
− P. compar. Ses cheveux comme une variété végétale ravissante et inconnue reposaient sur son front dans la minutieuse délicatesse de leur foliation (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 887).
2. Développement des feuilles; moment où les bourgeons développent leurs feuilles. Synon. feuillaison.Il ne suffit pas que le mûrier se développe normalement, il faut qu'il ait une foliation assez hâtive et assez fournie (Brunhes, Géogr. hum.,1942, p. 160).
− Au fig. ou p. métaph. C'est (...) parce qu'elle [ma naissance] est révolue qu'elle tient en germe toutes les foliations de cette nécessité qui porte ombrage à ma liberté (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 407).
B.− MINÉR. Division d'une roche en feuillets. La foliation ne suit pas forcément la stratification originelle (George1970).
REM. 1.
Foliaison, subst. fém.,rare. Synon.La foliaison (épanouissement des feuilles) précède la floraison chez le pommier et la suit chez le pêcher (Boulay, Arbor. et prod. fruit.,1961, p. 52).
2.
Foliariser (se), verbe pronom.,hapax. Se garnir de feuilles. Axes latéraux appelés à se foliariser (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 761).
Prononc. : [fɔljasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1778 (Lamarck Flore fr. t. 1, p. 207). Dér. savant du lat. folium « feuille »; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Sauvageot (A.). Latinisation et écon. In : [Mél. Michéa (R.)]. Ét. Ling. appl. 1971, no2, pp. 119-120.