| FOIRAIL, subst. masc. Région. Champ de foire. Nous suivons l'étroit sentier dans un tohu-bohu de foirail (Claudel, Connaiss. Est,1907, p. 77).Au pontel, au foirail, au marché aux chèvres, (...) sur chaque place, dans chaque rue, on dansait (Pourrat, Gaspard,1930, p. 110):... il [Jean-Jean] a un peu bourlingué du côté du marché, écouté les mugissements, humé le relent de bouse et de suint, cette atmosphère de foirail, de village géant, presque désert au crépuscule.
Arnoux, Paris,1939, p. 311. Prononc. et Orth. : [fwaʀaj], [-ʀ
ɑ:j]. Var. foiral ds Littré, DG, Lar. Lang. fr. : [fwaʀal]. Étymol. et Hist. 1864-69 centre foiral, foirail (Jaub.), attesté ds la lexicogr. dep. Littré Suppl. Terme de la frange sud du domaine d'oïl (Mâconnais, Centre, Saintongeais), altération du prov. fieiral, fieral, attesté dès le Moy. Âge (feyral ds Levy); v. Mistral, Alibert, FEW t. 3, p. 463a. Fréq. abs. littér. : 11. |