| FOIRADE, subst. fém. Vulgaire A.− [Correspond à foirer A] Action de foirer; résultat de cette action. Synon. chiasse, courante.Milou tremblait de fièvre (...); sa cage sentait particulièrement mauvais, à cause de ses foirades (Queneau, Pierrot,1942, p. 189): Laxatifs, purgatifs, dérivatifs, sangsues, fièvre, foirade, trois nuits passées sans sommeil, embêtement gigantesque du bourgeois, etc., etc. Voilà ma semaine, mon cher monsieur.
Flaub., Corresp.,1854, p. 64. − Au fig. Bruits répétés. Synon. pétarade.Les bêlements, les sonnailles, les foirades de moteurs (Arnoux, Chiffre,1926, p. 138). B.− [Correspond à foirer B] Échec, reculade. Et voilà le résultat, une foirade (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 317). − Spéc., péj. Écrit développant une argumentation spécieuse et erronée, argutie. Une longue foirade glorieuse et comminatoire (Bloy, Journal,1892, p. 36). Prononc. : [fwaʀad]. Étymol. et Hist. Fin xviiies. (Lett. du P. Duchêne, 99elettre, p. 8 ds Littré). Dér. de foirer*; suff. -ade*. Fréq. abs. littér. : 8. |