| FLOTTABLE, adj. A.− Qui peut flotter. Bois flottable (DG). Bouée composée de deux boules creuses flottables (Littré).Caisson indépendant et flottable par lui-même (Bourde, Trav. publ.,1929, p. 261). B.− [En parlant d'un cours d'eau] Sur lequel le bois peut flotter pour être transporté. Ce canal est flottable dans toute sa longueur (Ac.1798-1932).L'alluvion profite au propriétaire riverain, soit qu'il s'agisse d'un fleuve ou d'une rivière navigable, flottable ou non (Code civil,1804, art. 556, p. 103).Autrefois ce ruisseau était flottable. Voici la place où l'on empilait le bois (Renard, Journal,1899, p. 547). Prononc. et Orth. : [flɔtabl̥]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1572 « (cours d'eau) sur lequel du bois peut flotter » (Déclar. de Charl. IX ds Gdf. Compl.); 2. 1845 « qui peut flotter » (Besch.). Dér., au sens 1, de flotter2*; au sens 2, de flotter1*; suff. -able*. Fréq. abs. littér. : 10. DÉR. Flottabilité, subst. fém.a) Capacité qu'ont certains corps d'être insubmersibles. Degré de flottabilité (E. Schneider, Charbon,1945, p. 292).Mar. ,,Résultante de deux forces qui s'équilibrent : le poids du navire correspondant au poids de l'eau qu'il déplace et la poussée de l'eau qui s'y oppose`` (Le Clère 1960). Réserve de flottabilité. Poids maximum que le navire peut embarquer avant de couler (Le Clère 1960). b) Rare. Flottabilité d'un cours d'eau. Capacité qu'a un cours d'eau de permettre le flottage du bois (cf. Chardon, Trav. publ., 1904, p. 141). − [flɔtabilite]. − 1reattest. 1856 (Lachâtre, Dictionnaire fr. illustré ds Lar. Lang. fr.); dér. de flottable, suff. -(il)ité*. |